« La nature sauvage est le lieu de vie des êtres vivants non humains. Nous avons besoin d’elle pour fixer des limites à notre expansion. » Jean-Claude Genot
Aux portes du Vercors, les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans découvrent qu’une carrière de roches massives veut s’installer sur la petite montagne surplombant leur village ; le mont Vanille. Abasourdi par le gigantisme du projet, se sentant trahi par les élus, le village se mobilise. Il y aura du travail, de l’énergie, des déconvenues. Et il y aura… une victoire. Chacun prenant part à sa manière au destin de son village, c’est un paysage politique nouveau qui se dessine. Bousculant les rouages bien huilés d’un système, cette lutte raconte l’urgence très contemporaine de se mêler enfin de ce qui nous concerne.
Ce documentaire, (57mn) en replay sur Public Sénat, peut être une belle source d’inspiration !
Les communs d’abord, c’est l’autre COP, notre COP, la COP d’ici…
Chaque année depuis 1995 se tient une nouvelle COP pour le climat. Les 27 précédentes ont été assez décevantes et peu suivies d’effets à la hauteur de l’urgence.
Les rapports du GIEC nous le rappellent de plus en plus clairement, et il en est un peu de même pour les COP dédiées à la Biodiversité…
Fin 2023, ce sera la COP28. Elle se tiendra à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, sous la houlette d’un émir, président de la principale société pétrolière locale.
Dans ces conditions, nous n’en attendons rien ou presque, et pensons que c’est aux citoyennes et citoyens, au niveau des territoires, de prendre en main leur destin et de faire renaître l’espoir. Dans la région nîmoise, un réseau d’associations, de collectifs, d’acteurs locaux vous invite à le rejoindre pour concrétiser en novembre et décembre prochains une autre COP, notre COP, la COP d’ici.
Nous proposons que cette COP s’articule autour de la question des « communs » : ces ressources indispensables à la vie, biologique et sociale, qu’il convient de préserver ensemble pour en assurer l’accès à toutes et tous.
La COP d’ici s’appellera « Les Communs d’abord »
Elle n’est pas réservée aux experts, elle se veut ouverte à chacune, à chacun. Elle proposera des actions, des événements, permettant d’imaginer et tracer ensemble un chemin vers un futur désirable.
Son contenu, son agenda, seront élaborés en commun et chacun pourra y trouver sa bonne place ; enseignants, jeunes, artistes de tous bords, militants, paysans, artisans, bricoleurs… investiront l’espace public et les quartiers pour s’informer, apprendre, débattre, co-construire, s’exprimer, s’émouvoir, agir… ensemble.
Nous avons toutes et tous une part de nous-mêmes à apporter à l’autre COP.
Qu’on se le dise au fond des ports… dise au fond des ports…
Si vous habitez en Vaunage, il vous reste une semaine pour retirer gratuitement votre composteur (ou lombri-composteur) auprès de Nîmes Métropole.
En vertu de la loi du 10 février 2020, tous les ménages devront disposer d’une solution leur permettant de trier leurs déchets biodégradables à partir du 1er janvier 2024. Les collectivités territoriales chargées de la mise en œuvre de cette disposition devront leur proposer des moyens de tri à la source, conjoints ou complémentaires, comme des bacs séparés pour une collecte spécifique, compostage individuel ou collectif…
Une programmation éclectique : films, expos, ateliers, sorties découverte… Nîmes-en-Transition fera sa part en animant deux sessions de la Fresque de la Biodiversité.
Les quelques trente personnes et associations qui ont commencé à se rassembler cet hiver, dans la perspective d’un temps fort au moment de la prochaine COP sur le climat, à la fin de l’année, partagent l’idée que la meilleure façon d’affronter le mauvais temps, c’est ensemble.
« Les communs », c’est tout simplement les ressources dont on a besoin pour vivre : l’eau, les services de santé, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat… « Les communs » désignent aussi une façon originale de gérer ces ressources, de façon durable et équitable.
« Si on continue d’une main à écrire «participation» dans tous les discours et de l’autre à détricoter le droit de la participation, on prend les gens pour des idiots et ils s’en rendent compte ; le citizen washing, c’est anti-démocratique. »
L’association Semaine étudiante de l’écologie et de la Solidarité (SEES) vous invite à venir vous exprimer et vous rencontrer entre acteur.ice.s et citoyen.ne.s d’un Nîmes plus solidaire et humain ????
Nous vous invitons à diffuser autour de vous cet évènement !!! A bientôt ???? Alice Mercky, Présidente de la SEES
Nîmes-en-Transition se fixe pour mission de contribuer à relever localement les défis liés à l’effondrement global des conditions de la Vie sur la planète Terre.