Si presque tout a été dit sur les conséquences environnementales de l’autoroute A69, il semble qu’une fois encore, le problème n’est pas un déficit d’information. Les tenants du business as usual ont encore une fois répondu présent. Mensonges politiques, presse conservatrice qui multiplie les attaques ad hominem sur les militant(e)s, et un gouvernement qui ignore totalement les scientifiques. La question est simple :
Fresques du Climat ouvertes à toutes et tous !
Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, la ville de Nîmes propose en partenariat avec Nîmes-en-Transition, deux ateliers de la Fresque du Climat à la Maison des Associations :
le mercredi 20, de 13h30 à 17h00
le vendredi 22 de 13h30 à 17h00
Inscription obligatoire : https://framaforms.org/fresque-du-climat-20-22-septembre-23-1693929435

Ces ateliers gratuits, permettent un approche collective et ludique de la mécanique du climat, d’en relier les causes et les effets et d’imaginer des solutions, individuelles ou collectives, permettant à la fois d’éviter l’ingérable et gérer l’inévitable.
Pour en savoir plus : https://www.nimesentransition.org/on-se-fait-une-fresque/
mobilités
Une fois n’est pas coutume, chacun·e peut donner son avis sur les difficultés rencontrées dans la circulation, que vous soyez automobiliste, cyclistes, piéton…
C’est MidiLibre qui lance cet « appel à témoins » dans son édition du 08/09 dernier.
Et vrai qu’il y a beaucoup à dire !!!
Envoyez vos mails à redac.nimes@midilibre.com jusqu’au 17 septembre.

déroute
Nos amis de Caveirac-Vaunage, auprès desquels nous avons exprimé notre opposition ou nos réserves face au projet de Contournement Ouest de Nîmes (CoNim), nous font part du communiqué du collectif La Déroute des Routes auquel ils appartiennent.
Mouans-Sartoux 06 Territoire Durable©
Début novembre 2022 cette ville de l’arrière pays niçois a obtenu le plus haut niveau du label régional « Territoire durable, une COP d’avance ». Une parmi les nombreuses distinctions signalant la démarche de transition impulsée par André Aschiéri maire jusqu’en 2015 et depuis par Pierre, son fils. Rob Hopkins l’initiateur des Villes en Transitions a plusieurs fois rendu visite à cette bourgade.

Arbres et qualité de vie
Trois actualités pointent avec acuité l’importance de vivre prés d’arbres adultes ; l’étude publiée par Science Advances, le dernier hors-série du 1 Hebdo « l’appel de la forêt » et l’actualité sur le dérèglement climatique. À Nîmes, l’actuelle municipalité projette dans le cadre du prolongement de la Voie urbaine Sud, VUS, l’abattage de la soixantaine de platanes vénérables du Stade de l’Assomption route d’Arles.

Les Algues Vertes
Avant-première du film de Pierre Jolivet au Sémaphore rue Porte de France à Nîmes, dimanche 9 juillet 11h00 suivi d’un débat avec Mélissa Tenaille Médiatrice Scientifique en Environnement Marin au Seaquarium du Grau du Roi, et Didier Marion porte parole de la Confédération paysanne du Gard. En partenariat avec la librairie Pop’Up & Cie. Adaptation des Algues vertes – l’histoire interdite, la bande dessinée d’Inès Léraud et Pierre Van Hove.

J’enracine
Fondée en mars dernier par des paysans de l’Uzège, l’association J’enracine œuvre à favoriser une agriculture paysanne, développer des pratiques écologiques, affermir le lien social et contribuer à une autonomie alimentaire locale.

climato-intelligente (agriculture)
En 3 minutes et 36 secondes, il dit tout, de la façon la plus claire et sans pathos. Pas étonnant, il s’appelle Emmanuel Torquebiau et est chercheur au Cirad…
Habitat participatif à Sanilhac-Sagriès

Les communs d’abord ont fait escale sur le thème du logement, le 1er juin où Anne-Marie est venue nous expliquer la genèse du projet Geckologis : au début, le groupe qui ne se connaissait pas, s’était fixé à Saint Hippolyte du Fort où mairie n’a pas accordé les autorisations nécessaires, et s’est donc déplacé à Sanilhac-Sagriès.
La mairie de Sanilhac-Sagriès avait ouvert à l’urbanisation un secteur du village dont le groupe pourrait être partie prenante de l’aménagement. Le groupe a confié la conception de son projet à l’architecte, Yves Perret, séduit par son ouverture aux dimensions humaine et écologique, par exemple pour conserver les arbres.
Le projet s’établit sur un terrain de 4500 m². On peut le découvrir sur le site internet de Geckologis qui est très complet : Habitat participatif Geckologis | Sanilhac-Sagriès (30)
Personnes ne se connaissait mais ce sont des valeurs communes qui fondaient le groupe, qui a utilisé une charte pour le projet, et une autre maintenant pour les usages. Il existe principalement deux options pour monter un projet d’habitat participatif : la copropriété classique ou la coopérative, c’est cette dernière qui a été retenue :
La participation financière, fonction de la surface du logement, consiste dans l’achat de parts sociales au début et au versement d’un loyer qui comprend une part pour les charges afférant à la coopérative et une part appelée « part acquisitive » qui se récupère en quittant la coopérative et peut servir à l’achat des parts sociales qu’un foyer n’aurait pas eu les moyens d’acheter au début. Une famille dispose d’une surface privative de 85 m² et une personne seule, de 50 m².
Le modèle de la coopérative peut quand-même être un frein, du fait que les parts sociales ne prennent pas de valeur dans le temps et qu’elles sont récupérées (et non pas le logement lui-même) par les héritiers en cas de décès. Le logement reste propriété de la coopérative à qui les héritiers peuvent revendre les parts sociales correspondantes ou, s’ils le souhaitent, y emménager, tout en adhérant à la charte des usages.
Il existe, d’une part une coopérative, sous la forme d’une une SAS – Société par actions simplifiée, et d’autre part une association qui gère la maison commune.
Gestion de l’eau
Il y a des tonneaux de récupération de l’eau de pluie et l’eau de lavage des légumes est réutilisée. Geckologis s’est intéressé à la Fête des lavoirs, organisée par l’association Hydromonde sur le thème de l’eau. Les éditions « Les Liens qui libèrent », à Uzès, animent ainsi cinq résidences de travail dans le cadre du Parlement des liens, quelque chose des « Communs d’abord ».
Prochains rendez-vous :
Jeudi 6 juillet à 18h30 à La Verrière, 25 rue Porte d’Alès à Nîmes, sur « les terres agricoles », avec la présence exceptionnelle de la Confédération paysanne.
Jeudi 7 septembre à 18h30 : Fresque des imaginaires ou des « nouveaux récits ».