Quand la journée de la transition s’appelait « soupe pour le climat »

En novembre 2013, son pays ayant été ravagé par le typhon Haiyan, Naderev Sano, délégué philippin à l’ONU, a entamé un jeûne volontaire pendant la conférence sur le climat à Varsovie, par solidarité avec ses compatriotes qui luttaient pour trouver de la nourriture. Une trentaine de militants écologistes l’ont accompagné dans cette démarche, certains n’absorbant aucune nourriture, juste de l’eau, jusqu’à la fin de la conférence.

Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – CCFD Terre solidaire qui soutient ses partenaires des pays pauvres dans leur lutte pour la justice climatique, a répondu en écho par une série de journées de jeûne et de rencontre à Nîmes précédant la conférence de Paris, COP 21, du 12 décembre 2015.  Divers mouvements associatifs du Département du Gard travaillent depuis longtemps pour contester la prédation insensée des ressources naturelles par notre société de consommation. Dans le partage d’une même préoccupation pour la planète et ses habitants tous ont tenu à s’exprimer dans une grande manifestation publique et c’est ainsi qu’a été organisée une « soupe pour le climat » le 13 décembre 2015, place de la Calade, devant le théâtre Bernadette Lafond, le jour du fameux accord sur le climat.

La journée de la transition s’appelait juste autrement cette année là : « soupe pour le climat ».

Le CCFD Terre solidaire s’interroge maintenant sur l’opportunité de prolonger encore cette initiative, par exemple à l’occasion du deuxième anniversaire de la COP 21.

Ce sont les Iles Fidji qui organiseront la COP 23 à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre 2017.

Avec Edmond Courbeau

About the Author: Christophe Orliac