Refusons le projet de loi Asile et Immigration ! Le nouveau projet de loi Asile et Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et d’amplifier les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) et des IRTF (Interdiction de Retour sur le Territoire Français), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centres et Locaux de Rétention Administrative. Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoignent l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant·e·s sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-ères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique.
Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger-ères sont de plus en plus précarisés. L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé… le pouvoir veut casser les solidarités, et nous placer en concurrence les un-es avec les autres. Nous appelons à nous mobiliser contre ce projet qui, s’il était adopté, accentuerait encore le fait que les étranger-ères en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Soyons uni-es contre l’immigration jetable et l’exploitation des sans-papiers. Rassemblement Samedi 25 mars 10 h 30 palais de justice Esplanade Nîmes
A l’appel de : Ados Sans Frontière Nîmes, AFPS Nîmes, AIDES, AMI, Amitié France Algérie, Amnesty International Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, CCFD – Terre Solidaire 30, CIMADE Nîmes, CNT 30, CNT Solidarité ouvrière, CO SO MI Salindrenque, Collectif d’accueil des migrants Aigues Vives Aubais, Collectif d’accueil des migrants Vergèze Codognan, Collectif Ganges Solidarités, Collectif Travail Social du Gard, DAL 30, EELV Nîmes, Ensemble ! Gard, France Insoumise, Génération·s Gard, LDH Nîmes, Nîmes-en-transition, Parti de Gauche, PCF, PRG du Gard, Réfugiés Bienvenue, RESF, Solidaires, Solidaires Étudiant-es Nîmes, UDIRS 30, Union Syndicale de la Psychiatrie (Section gardoise).
Il y a bientôt trente ans, la rébellion zapatiste s’est soulevée dans l’État mexicain du Chiapas pour défendre l’autonomie des peuples indigènes, lutter pour la dignité et contre le capitalisme. Sur les terres de leurs ancêtres mayas, récupérées lors du soulèvement, les zapatistes construisent un système d’autogouvernement dans lequel « le peuple dirige et le gouvernement obéit ».
La revue Reporterre se fait régulièrement l’écho des événements qui marquent cette région grande comme l’Occitanie, montrant comment la nature y est protégée, avec ce témoignage issu de l’article du 8 mars 2022 intitulé « Au Chiapas, des milices s’approprient les terres des zapatistes » :
« Nous considérons la terre comme notre mère. C’est grâce à elle que nous mangeons. Tout ce qui est produit ici, c’est la Terre Mère qui nous le donne. C’est pour cela que nous prenons soin d’elle. Nous n’utilisons jamais rien qui puisse blesser la Terre Mère. Nous sommes ses gardiens et gardiennes, elle ne nous appartient pas, elle est notre mère et nous la défendrons toujours. Nous n’avons pas une culture individualiste, notre philosophie, c’est de travailler de manière collective, unis. C’est pour cet idéal que nous sommes là et que nous luttons »
Car le pouvoir néolibéral mexicain conduit de son côté une stratégie de contrinsurrection en imposant une présence militaire importante et en favorisant la multiplication de conflits de territoire, à l’intérieur-même des communautés.
« Faire la paix, c’est mon métier », nous expliquera Isabel Silva dimanche 26 mars à Beaucaire où réside une nombreuse communauté latino-américaine remontée d’Espagne pour cultiver nos vergers, après la crise financière des subprimes en 2008. Au sein de l’association SERAPAZ – Servicios y Asesoría para la Paz (Services et conseil pour la paix), partenaire mexicain du CCFD Terre Solidaire, Isabel Silva œuvre dans le Chiapas à la résolution des conflits et à faire valoir les droits des familles de disparus, enlevés par les groupes paramilitaires.
Vendredi 17 mars à 18h, à la Maison diocésaine, 6 rue Salomon Reinach à Nîmes, Isabel Silva sera déjà en visioconférence avec Jules Girardet, le chargé de mission pour la zone Mésoamérique au CCFD Terre Solidaire.
CCFD – construire ensemble un monde plus juste, plus solidaire
La planète recouverte à 30% de parcs nationaux d’ici 2030 : c’est un objectif fixé par plusieurs ONG et organisations internationales, au premier rang desquelles L’UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui inscrit ce projet du 30-30 dans le grand agenda mondial visant à atténuer les effets du changement climatique, à endiguer la perte de biodiversité et désormais aussi à réduire les risques de pandémies futures.
Guillaume BLANC est maître de conférences à l’Université Rennes II ; il vient de publier « décolonisations – histoires situées d’Afrique et d’Asie » aux éditions du Seuil et de signer un article dans la revue RIS : « La préservation de la nature est-elle (néo)coloniale ? L’invention des parcs nationaux en Afrique ». Entretien avec Julie GACON, sur France Culture le 4 février 2022.
Julie GACON : on va revenir sur les raisons historiques de la création de ces parcs et de quelles erreurs il faut absolument apprendre pour ne pas les reproduire, mais d’abord, quand l’UICN, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, principale ONG appuyée par les institutions internationales se fixe pour objectif que 30% de la planète soit constituée d’aires protégées d’ici à 2030, est-ce qu’elle a déjà une idée d’où elle veut établir ces zones ? Comment ça se décide ?
Guillaume BLANC : Le sujet, ce sont les parcs nationaux mais aussi d’autres aires de conservation : Ainsi, l’UICN considère déjà que la France est à 27% d’aires protégées, avec les parcs naturels régionaux qui sont des espaces habités, cultivés, urbanisés. Ailleurs, comme en Afrique, les aires protégées ne sont généralement pas habitées car elles ont été vidées de leurs habitants : Les parcs continuent d’être le lieu d’expulsions ou de criminalisation de populations qui, pourtant, ne participent pas à la crise écologique.
JG : Si on lit le communiqué de l’UICN sur ce programme 30-30, on lit que partout sur le continent, la conservation inclut les communautés, que des études menées pendant la pandémie confirment l’importance de l’autonomisation et de la reconnaissance des droits des peuples autochtones et des communautés locales. Comment ces politiques sont mises en œuvre sur le terrain ? Est-ce qu’il y a eu une évolution dans la façon dont ces organisations internationales vivent sur place avec les populations concernées ?
GB : L’évolution se situe plus dans l’espace du discours, c’est-à-dire qu’il n’y a pas un seul parc qui soit, selon le bon slogan des parcs « pour, par les autochtones » ; en réalité, les populations sont tout de même expulsées ou au moins empêchées tout simplement de cultiver la terre, de rester agriculteurs ou bergers. Les populations deviennent des gardes ou des accompagnateurs au service des touristes ; c’est une conversion forcée de leur activité mais qui ne solutionne en rien la conservation de la nature puisque le tourisme est une des plus grandes sources de pollution. Aberration écologique doublée d’une injustice sociale et, qu’on le veuille ou non, ce sont les archives et les faits qui ne mentent pas, malgré le discours.
JG : Vous expliquez dans l’article qu’en Ethiopie, des adolescents ont dû abandonner l’école pour devenir guides touristiques et qu’aujourd’hui ils sont trop nombreux et beaucoup se retrouvent au chômage.
GB : Oui, en Ethiopie, c’est une expulsion recommandée par le WWF, par l’UNESCO, par l’UICN mais ce même cas de figure se retrouve au Cameroun, au Botswana, au Gabon, dans la majorité des parcs nationaux africains. Au XXème siècle, on estime qu’au moins un million de personnes ont été expulsées des parcs africains et ça continue, avec des déplacements de populations qui, maintenant, sont dits « volontaires ». Il y a quand même une belle ironie de la part de ces institutions internationales qui demandent à des gouvernements qui ont des pratiques autoritaires de déplacer « volontairement » des populations ; le volontariat n’existe que sur le papier et donc, comme vous l’avez souligné, on se retrouve avec des enfants et puis des adolescents qui préfèrent arrêter l’école pour devenir accompagnateurs touristiques. L’UICN souligne l’importance de la nature mais en réalité, dans le cas d’une pandémie, quand il n’y a plus de touristes, que font des populations qui se sont tournées vers l’exploitation touristique ? Eh bien : rien !
JG : Vous décrivez qu’en Namibie, l’intérêt pour la faune et la flore s’est même amenuisé parce qu’elles ne génèrent plus de revenu touristique, avec la pandémie, alors qu’avant, il y avait un intérêt historique pour la nature.
GB : En fait, c’est le problème de la financiarisation de la nature : dans le cas namibien, les populations attribuaient une valeur sacrée à la grande faune mais plus le tourisme et la conservation dite « communautaire » s’est développée, ici depuis les années 90, plus les populations ont attribué une valeur monétaire à la faune ; tel animal vaut d’être protégé car il représente un attrait pour les touristes mais quid d’une pandémie quand il n’y a plus de touristes, quand le nature n’est préservée que pour ce qu’elle peut rapporter ? L’intérêt pour la conservation va diminuer et les populations se trouver dépourvues de leurs moyens de subsistance, l’agriculture, le pastoralisme, tout ça pour un système assez incongru, d’institutions internationales financées par Veolia, par Nutella, par d’autres grandes entreprises. Ces grandes entreprises peuvent ainsi se permettre de continuer de détruire, d’exploiter partout ailleurs ; elles peuvent le faire puisqu’elles protègeraient, dans des parcs où la nature est mise sous cloche. Le paradoxe, c’est que ceux qui détruisent sont aussi ceux qui protègent, c’est un peu « le chat qui se mord la queue » ; ça ne solutionne pas la crise écologique, au prix d’injustices sociales permanentes.
JG : Vous parlez d’experts et consultants qui ont des solutions standardisées, qui doivent de toutes façons justifier leur salaire mais qui pensent qu’on peut appliquer les mêmes à l’Ethiopie, au Rwanda, à l’Algérie, alors que ce ne sont pas les mêmes climats, qu’on n’agit pas en zone semi-aride comme dans les écosystèmes tropicaux humides. Vous rappelez comment ces parcs ont été progressivement mis en place ; il s’agit pour beaucoup d’anciennes réserves de chasse où les colons organisaient des traques au fusil, réserves ensuite transformées en parc nationaux au début des années 30, quand la grande faune est devenue trop rare pour être chassée. Il y a quand même de bonnes intentions derrière : tenter de préserver un continent que l’on aime à dépeindre comme vierge et sauvage, Cf. ce qu’ont pu en écrire Romain Gary dans « les racines du ciel », Karen Blixen dans « la ferme africaine » ou Hemingway dans « les neiges du Kilimandjaro ». Mais pourquoi parlez-vous de mythe des forêts primaires, sur le continent africain ?
GB : Pensons au terme ; le terme de forêt primaire n’existe que pour l’Afrique ou pour l’Asie ; des chiffres ont été inventés à l’époque coloniale ; par exemple en Ethiopie, selon les chiffres officiels, depuis les années 50 / 60, la forêt serait passée de 40% du territoire à 3% ; ça fait soixante ans que ce chiffre n’a pas bougé et aucun expert ne l’a remis en question. Or c’est un mythe puisqu’en Afrique, comme en Europe, comme en Amérique, comme en Asie, les hommes entretiennent la couverture forestière qui permet de construire des outils, de se chauffer ; mais en Afrique, il y a l’idée que tout le continent était recouvert d’une vaste forêt primaire que les hommes auraient morcelée et détruite. Ça ne signifie pas que la déforestation n’est pas un problème en Afrique mais ces chiffres qui affirment la dégradation de tout le continent sont hérités de l’époque coloniale ; ce n’est pas un problème en soi mais ils continuent de guider des politiques profondément irrationnelles puisqu’elles reposent sur des mythes.
JG : Il est délicat de parler de néocolonialisme sachant que les dirigeants des pays concernés sont souvent partie prenante de ces initiatives de conservation de la nature, fussent-elles au détriment de leurs populations et aussi parce qu’il y a une réalité : c’est le braconnage et qu’il faut bien faire quelque chose contre le braconnage.
GB : Les grands réseaux de braconniers doivent être traqués mais ce ne sont pas eux qui subissent les grandes politiques contre le braconnage, ce sont des paysans qui en sont les victimes ; dans les cas les plus terribles, certains sont abattus par des éco-gardes formés, financés par des institutions internationales, d’autres sont expulsés, des millions sont criminalisés d’amendes, de peines de prison pour cultiver la terre mais les grands réseaux de braconnages continuent ; en fait la lutte se trompe généralement de cible et le grand braconnage continue.
JG : On est en train de se rendre compte, c’est l’objet d’une enquête dans le Figaro, que ces parcs nationaux deviennent des sanctuaires djihadistes, dans le Sahel, en particulier près des frontières parce que les groupes djihadistes, quand ils y parviennent, lèvent ces interdictions de chasser, de faire paitre les troupeaux et s’attirent les bonnes grâces des populations locales qui ont beaucoup pâti de ces mesures-là, alors pour conclure, comme apprend-on des erreurs et comment applique-t-on sur le terrain les recettes que vous préconisez ?
GB : Apprendre de ses erreurs, c’est très simple : Reconnaître que le passé colonial a légué des mythes qu’il faut remettre en cause, sur la désertification et la déforestation et, en dehors de toute politisation, reconnaitre la vérité la plus basique qui est, à savoir que le capitalisme détruit la nature et c’est contre le capitalisme qu’il faut lutter si on veut protéger et non pas contre les agriculteurs et les bergers qui, eux, ne participent pas à la crise écologique.
JG : Et donc commencer par mener de vraies études scientifiques, pays par pays.
En septembre 2019 une dizaine de familles se sont installées dans des logements abandonnés rue Pierre Sémard à Nîmes. L’objectif de cette action, soutenue par des associations, des organisations ou des citoyen·ne·s, était de fuir les dangers de la survie dans la rue et d’obtenir des papiers et un vrai logement.
Depuis, chaque famille a scolarisé ses enfants, poursuivi son intégration sociale, trouvé du travail ou obtenu une promesse d’embauche.
Aujourd’hui, un jugement a prononcé l’expulsion des familles, expulsion qui peut intervenir à tout moment. Dans le même temps, les demandes de titre de séjour déposées à la Préfecture du Gard en octobre dernier n’ont toujours pas reçu de réponse.
Pourtant, pour permettre à ces familles d’obtenir une autonomie sociale et économique, il n’y a qu’une seule solution dans les mains de la Préfecture du Gard : leur accorder le droit au séjour.
Ces familles n’aspirent qu’à vivre, étudier et travailler ici et rien ne s’oppose à l’usage par la préfète du Gard de son pouvoir discrétionnaire pour régulariser la situation de ces familles qui ont vocation à rester ici et dont l’intégration est engagée : scolarité des enfants, travail, bénévolat, etc.
C’est pourquoi, toutes et tous, nous demandons :
– un logement digne pour chaque famille ;
– des papiers pour continuer à étudier, travailler, être autonomes et vivre.
Nous appelons à manifester notre soutien à ces familles lors d’un Rassemblement
SAMEDI 5 FEVRIER 2022 à 15 heures
Préfecture Avenue Feuchères à Nîmes
Liste des premiers signataires :
Ados Sans Frontière Nîmes, AFPS Nîmes, Amitié France Algérie, Amnesty International Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, CCFD – Terre Solidaire 30, CIMADE, CNT 30, Collectif d’accueil des migrants Aigues Vives Aubais, Collectif Travail Social du Gard, Continuons Ensemble! Gard, DAL 30 (Droit Au Logement Nîmes et environs), FA 30-84, FSU 30, EELV Nîmes, Génération·s Gard, GREF (Groupement des Éducateurs sans Frontières), La France Insoumise Nîmes, L’Arbre à Cauris, LDH Section de Nîmes, Nîmes-entransition, Nuit Debout Nîmes, OIP Groupe de Nîmes, PCF Section de Nîmes, POI 30, Réfugiés Bienvenue, RESF Nîmes, SNUipp-FSU, Solidaires 30, Union départementale des syndicats CGT du Gard, UNIRS 30
Signez la pétition pour la régularisation des familles sur www.change.org
« D’où que l’on vienne, où que l’on soit né.e, notre pays s’appelle Solidarité » : c’est le message qui sera porté, parmi les associations du collectif Nîmes-en-transition, par ATTAC Nîmes, l’équipe gardoise du CCFD Terre Solidaire et la section nîmoise de la Ligue des Droits de l’Homme.
Une conférence de presse s’est tenue lundi 27 septembre au café d’Anaïs en présence de plusieurs journalistes et avec la participation de toutes les associations qui coopèrent pour animer à Nîmes une grande campagne BOUGE TA COP, à la veille de la 26ème Conférence des Parties (COP 26) sur le climat à Glasgow en Ecosse, du 2 au 12 novembre prochain. Il s’agit de la dernière rencontre avant la mise en œuvre de l’Accord de Paris de décembre 2015 (COP 21). Elle s’annonce comme déterminante pour les Etats qui doivent finaliser le manuel d’application de la mise en œuvre de l’Accord et l’atteinte des objectifs fixés.
Le lendemain, France Bleu Gard Lozère et Midi Libre l’ont fort heureusement largement relayé :
Chacune des associations est convaincue que les questions environnementales ne peuvent s’envisager en dehors des questions de justice sociale et inversement. Fortes de cette convergence de vues et d’objectifs, les associations ont donc décidé de coopérer pour donner à chacun des événements listés ci-dessous le maximum de retentissement.
“La fin de l’histoire de l’humanité n’est pas écrite. Le stylo est entre vos mains”, c’est l’un des slogans qui inspireront la Marche pour le Climat, à l’initiative des Citoyens pour le Climat – CPLC Nîmes, où nous pourrons tous nous rassembler.
– Les 2 et 3 à la Placette : le festival du Comité de quartier,
– Le 3 au cimetière protestant : « clean walk », avec l’Église verte de Nîmes-Nord,
– Le 3 à Saint-Génies-de-Malgoirès : la fête annuelle de la Confédération paysanne,
– Le 7 au Sémaphore : « Le monde selon Amazon », avec l’association Attac-Nîmes
– Du 12 au 17 et en point d’orgue le 16, place Saint Charles : la semaine Urgence pauvretés, avec le réseau ANAÏS,
– Le 22 : une conférence gesticulée « pour une sécurité sociale de l’alimentation »,
– Enfin, la marche pour le climat avec CPLC Nîmes, au moment de la COP 26.
Dans le cadre de la semaine Urgence – Pauvretés organisée par le réseau ANAÏS d’associations nîmoises d’action et d’intervention sociale, le CCFD Terre solidaire accueille Soeur Marie-Stella qui se bat depuis plus de 20 ans dans son pays, le Togo, contre les ravages du Sida.
Son association « Vivre dans l’espérance » a pris en charge des milliers de personnes porteuses du VIH, elle accueille encore des orphelins, parfois eux-mêmes touchés. Son œuvre dépasse les soins classiques, intégrant largement la prévention, à travers la pratique d’agroécologie et l’amour du prochain. Marie-Stella témoignera, accompagnée par Christophe ORLIAC du CCFD Terre Solidaire qui agit depuis soixante ans pour la transition et la protection des droits fondamentaux des peuples, dans 70 pays notamment au Togo.
Débat sur la Grèce animé par Eric TOUSSAINT, historien.
Eric Toussain est membre du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde et du conseil scientifique d’Attac ; il a travaillé avec le parlement grec et sa présidente Zoé Konstantopoúlou sur l’audit de la dette grèque.
Les associations, collectifs, organisations syndicales ou politiques signataires appellent, comme dans de très nombreuses villes de France, à un Rassemblement le mardi 18 décembre à 18 h 00, à l’occasion de la Journée internationale des migrants.
Nous marcherons toutes et tous ensemble, contre la montée des nationalismes, des racismes et des fascismes qui s’étendent sur l’Europe et le monde.
Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mort.e.s sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.
Nous marcherons pour en finir avec ces mort.e.s, pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.
Nous marcherons contre l’idée que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits.
Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.
C’est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population.
C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.
Se munir d’une source lumineuse : lampe de poche, frontale, mobile, bougie, etc.
Liste des signataires : ACAT – Ados sans Frontières – AFPS Nîmes – AIDES Nîmes – AMI – Amnesty International Nîmes – ATTAC Nîmes – APTI – CADTM Nîmes – CCFD Terre Solidaire – CNT – COSOMI Salendrinque – DAL Nîmes – Ensemble ! – Fédération anarchiste – FSU – France Insoumise (Groupe d’Action Lami Nîmes) – LDH Nîmes – OIP Nîmes – PCF Nîmes – Réfugiés Bienvenue Nîmes – RESF – Sud Solidaires – UJFP Gard
Les élèves du club sciences vont mettre en place 6 bacs de jardinage collectif, le dimanche 10 juin à côté des Resto du coeur ( en face du collège Capouchiné ).
Ils organisent pour cette occasion, une journée événement autour des plantes et du jardin. Leur objectif est de créer un endroit où les habitants pourront apprendre à produire eux-mêmes une partie de leur alimentation et une alimentation plus saine. Ils espèrent que leur bacs permettent de créer des liens entre les habitants. Ils seront aussi un outil pédagogique pour éduquer les prochaines générations.
Voici le planning de cette journée :
8h à 11h : Mise en place des bacs avec les volontaires
11h30: Cérémonie d’ouverture ( les élèves veulent couper un ruban)
14h à 18h : Ouverture aux habitants du quartier et de la ville. Ils proposeront plusieurs ateliers ludiques pour faire découvrir leur bacs et leur projet.
Ils proposeront à tous les participants des fruits de saison locaux et des sirops bio ( pour rester dans le thème de la transition ).
Les membres du collectif Nîmes en Transition sont chaleureusement invités à participer à cet événement. Ils sont les bienvenues, soit pour leur apporter leur aide ( tenir un stand par exemple ), soit pour venir découvrir leur travail. Ils nous raconteront leur visite des Incroyables Comestibles à Todmorden. Leur voyage en Angleterre a été très enrichissant !
Les élèves du club sciences et Monsieur Ajenjo.
Collège Capouchiné
Nîmes-en-Transition se fixe pour mission de contribuer à relever localement les défis liés à l’effondrement global des conditions de la Vie sur la planète Terre.