Habitat participatif à Sanilhac-Sagriès

Les communs d’abord ont fait escale sur le thème du logement, le 1er juin où Anne-Marie est venue nous expliquer la genèse du projet Geckologis : au début, le groupe qui ne se connaissait pas, s’était fixé à Saint Hippolyte du Fort où mairie n’a pas accordé les autorisations nécessaires, et s’est donc déplacé à Sanilhac-Sagriès.

La mairie de Sanilhac-Sagriès avait ouvert à l’urbanisation un secteur du village dont le groupe pourrait être partie prenante de l’aménagement. Le groupe a confié la conception de son projet à l’architecte, Yves Perret, séduit par son ouverture aux dimensions humaine et écologique, par exemple pour conserver les arbres.

Le projet s’établit sur un terrain de 4500 m². On peut le découvrir sur le site internet de Geckologis qui est très complet : Habitat participatif Geckologis | Sanilhac-Sagriès (30)

Personnes ne se connaissait mais ce sont des valeurs communes qui fondaient le groupe, qui a utilisé une charte pour le projet, et une autre maintenant pour les usages. Il existe principalement deux options pour monter un projet d’habitat participatif : la copropriété classique ou la coopérative, c’est cette dernière qui a été retenue :

La participation financière, fonction de la surface du logement, consiste dans l’achat de parts sociales au début et au versement d’un loyer qui comprend une part pour les charges afférant à la coopérative et une part appelée « part acquisitive » qui se récupère en quittant la coopérative et peut servir à l’achat des parts sociales qu’un foyer n’aurait pas eu les moyens d’acheter au début. Une famille dispose d’une surface privative de 85 m² et une personne seule, de 50 m².

Le modèle de la coopérative peut quand-même être un frein, du fait que les parts sociales ne prennent pas de valeur dans le temps et qu’elles sont récupérées (et non pas le logement lui-même) par les héritiers en cas de décès. Le logement reste propriété de la coopérative à qui les héritiers peuvent revendre les parts sociales correspondantes ou, s’ils le souhaitent, y emménager, tout en adhérant à la charte des usages.

Il existe, d’une part une coopérative, sous la forme d’une une SAS – Société par actions simplifiée, et d’autre part une association qui gère la maison commune.

Gestion de l’eau

Il y a des tonneaux de récupération de l’eau de pluie et l’eau de lavage des légumes est réutilisée. Geckologis s’est intéressé à la Fête des lavoirs, organisée par l’association Hydromonde sur le thème de l’eau. Les éditions « Les Liens qui libèrent », à Uzès, animent ainsi cinq résidences de travail dans le cadre du Parlement des liens, quelque chose des « Communs d’abord ».

Prochains rendez-vous :

Jeudi 6 juillet à 18h30 à La Verrière, 25 rue Porte d’Alès à Nîmes, sur « les terres agricoles », avec la présence exceptionnelle de la Confédération paysanne.

Jeudi 7 septembre à 18h30 : Fresque des imaginaires ou des « nouveaux récits ».

About the Author: Christophe Orliac