Le Possible Mystery Tour m’avait mené pour la première fois à la fête de la Conf. Je me présente à l’accueil : « bonjour, représentant Nimes en transition, je m’intéresse personnellement à la permaculture et ça m’intéresserait de rencontrer quelques agriculteurs qui la pratiquent…
Là, un visiteur qui m’avait entendu intervient, s’adressant à mon interlocuteur : « ça m’a intéressé cette conférence dans la Vaunage, la semaine dernière sur la permaculture ; je me suis dit en écoutant que si je n’étais pas à la retraite, j’aurais bien adopté ces pratiques.
Plus réservé, l’homme à l’accueil m’expliqua qu’aujourd’hui, un tiers des paysans exploitants gagnaient 600 euros par mois et que pour beaucoup, les préoccupations environnementales n’étaient pas la priorité.
– « Oui mais, insistais-je, avec les techniques intensives, la terre est épuisée et c’est un peu comme scier la branche, non ?
– En effet, les anciens le savent bien : quand j’ai appris mon métier, on travaillait le sol en douceur ; d’ailleurs, il fallait bien tenir compte de l’état de la terre pour monter sur son tracteur, sous peine de le voir tomber en panne, si elle n’était pas assez souple. Maintenant, les jeunes on perdu ce savoir-faire, assis au volant d’engins surpuissant capables d’intervenir par tout temps, et dominer n’importe quel obstacle ».
J’aurai la réponse à ma recherche un peu plus tard grâce à Marie-Pierre, pour aller à la rencontre d’un eco-paysan, en la personne d’un certain Jean-Paul CABANIS, à Vauvert.
Pourquoi ne pas le faire découvrir au collectif ? A suivre…