Si presque tout a été dit sur les conséquences environnementales de l’autoroute A69, il semble qu’une fois encore, le problème n’est pas un déficit d’information. Les tenants du business as usual ont encore une fois répondu présent. Mensonges politiques, presse conservatrice qui multiplie les attaques ad hominem sur les militant(e)s, et un gouvernement qui ignore totalement les scientifiques. La question est simple :
doit-on aujourd’hui risquer sa vie pour que le gouvernement respecte les scientifiques et notre avenir ?
Une fois n’est pas coutume, chacun·e peut donner son avis sur les difficultés rencontrées dans la circulation, que vous soyez automobiliste, cyclistes, piéton… C’est MidiLibre qui lance cet « appel à témoins » dans son édition du 08/09 dernier. Et vrai qu’il y a beaucoup à dire !!!
Nos amis de Caveirac-Vaunage, auprès desquels nous avons exprimé notre opposition ou nos réserves face au projet de Contournement Ouest de Nîmes (CoNim), nous font part du communiqué du collectif La Déroute des Routes auquel ils appartiennent.
En 3 minutes et 36 secondes, il dit tout, de la façon la plus claire et sans pathos. Pas étonnant, il s’appelle Emmanuel Torquebiau et est chercheur au Cirad…
La démarche Zéro Artificialisation Nette a été instaurée en 2018 par le Plan Biodiversité, et relancée en 2020 par la Convention citoyenne sur le climat (CCC). Le ZAN est un objectif fixé pour 2050 qui consiste à réduire autant que faire se peut l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles et en compensant l’urbanisation par une plus grande place accordée à la nature dans la ville. Il demande aux territoires, communes, départements, régions de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020. Ce billet comporte de nombreux liens en surbrillance. À Nîmes, il est impérieux de se mobiliser. Au niveau national ; contribuer à la consultation des décrets voir ci-après.
Aux portes du Vercors, les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans découvrent qu’une carrière de roches massives veut s’installer sur la petite montagne surplombant leur village ; le mont Vanille. Abasourdi par le gigantisme du projet, se sentant trahi par les élus, le village se mobilise. Il y aura du travail, de l’énergie, des déconvenues. Et il y aura… une victoire. Chacun prenant part à sa manière au destin de son village, c’est un paysage politique nouveau qui se dessine. Bousculant les rouages bien huilés d’un système, cette lutte raconte l’urgence très contemporaine de se mêler enfin de ce qui nous concerne.
Ce documentaire, (57mn) en replay sur Public Sénat, peut être une belle source d’inspiration !
Si vous habitez en Vaunage, il vous reste une semaine pour retirer gratuitement votre composteur (ou lombri-composteur) auprès de Nîmes Métropole.
En vertu de la loi du 10 février 2020, tous les ménages devront disposer d’une solution leur permettant de trier leurs déchets biodégradables à partir du 1er janvier 2024. Les collectivités territoriales chargées de la mise en œuvre de cette disposition devront leur proposer des moyens de tri à la source, conjoints ou complémentaires, comme des bacs séparés pour une collecte spécifique, compostage individuel ou collectif…
Une programmation éclectique : films, expos, ateliers, sorties découverte… Nîmes-en-Transition fera sa part en animant deux sessions de la Fresque de la Biodiversité.
« Si on continue d’une main à écrire «participation» dans tous les discours et de l’autre à détricoter le droit de la participation, on prend les gens pour des idiots et ils s’en rendent compte ; le citizen washing, c’est anti-démocratique. »
Nîmes-en-Transition se fixe pour mission de contribuer à relever localement les défis liés à l’effondrement global des conditions de la Vie sur la planète Terre.