Le groupe de contact « Pacte transition » de Nîmes-en-Transition a rendu public, le 28 mars, son bilan des 4 premières années de mise en application du Pacte pour le Transition signé par Jean-Paul Fournier le 23 juin 2020, juste avant sa réélection.
Nous tentons, au travers de ce bilan, de garder notre ligne de conduite résolument apartisane. Certain·es ont trouvé ce bilan bien trop bienveillant, d’autres ont estimé qu’il était sévère. Quitte à ne satisfaire ni les un·es ni les autres, nous pensons être à notre juste place sur cette ligne de crête.
Résumé : Après un rappel du contexte entourant la signature de ce Pacte, l’appréciation globale de l’action de l’équipe municipale dans son ensemble est mitigée.
D’une part il est salué le déploiement d’une nouvelle direction du Développement durable et le recrutement de son directeur ainsi que le large champ couvert par les délégations de Mme Venturini adjointe en charge de l’Environnement, de la Transition écologique, du Chauffage urbain et des Énergies renouvelables, chargée du suivi du Pacte pour la Transition. Avec la Direction de l’Environnement et le service Biodiversité, une équipe compétente et motivée qui a dû s’affranchir en amont du retard de l’action municipale dans le domaine de l’écologie et de l’environnement avant de prendre la mesure des des actions concrètes signées. Une première étape, tournée vers la pédagogie et et la démonstration, qu’il faut amplifier pour que cela se traduise dans l’ensemble des domaines d’intervention municipaux et pour espérer avoir une influence sensible sur l’adaptation de la ville aux crises du climat et du vivant.
D’autre part, les engagements pris lors de la signature du Pacte ne constituent pas la colonne vertébrale de l’action municipale. Cette dernière semble plutôt orientée vers une politique de l’attractivité, comme en témoignent les efforts faits pour obtenir l’inscription au Patrimoine Unesco de la Maison Carrée, le déploiement de l’offre en matière de transports aériens, la construction d’un Palais des congrès, un développement économique reposant largement sur l’offre touristique et des mobilités générant toujours plus de gaz à effet de serre.
Il est important de comprendre que ce bilan est une évaluation de la réalisation d'un contrat. Il ne s'intéresse donc qu'aux mesures et niveaux d'engagement signés et évalue leur niveau de progression. Des actions prises hors du champ du contrat ne sont donc pas évaluées, sur quelle base pourraient-elles l'être ? De même, seules les actions entreprises ou programmées dans le cadre du présent mandat sont évaluées ; ce qui a été fait dans les mandats précédents n'entre donc pas en ligne de compte.