Contrairement au message véhiculé par beaucoup de média, si l’on arrêtait tout d’un coup d’émettre autant de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, les conséquences favorables sur le climat et la qualité de l’air se feraient rapidement sentir.
C’est ce que rappelle la vice-présidente du GIEC, la Française Valérie MASSON-DELMOTTE qui a supervisé le rapport du 9 août 2021 : « l’inertie, ce n’est pas celle du climat, c’est celle de nos infrastructures, les voitures, les systèmes de chauffage, les usines, les pratiques agricoles etc. ».
Évidemment, une fois qu’on a dit çà, on n’a pas trouvé la solution pour nos infrastructures mais tout de même, çà change fortement la perception :
1. dans le rétroviseur : il est confortable pour les tenants de l’immobilisme de chercher à nous faire croire que tout est écrit d’avance et que l’on n’aurait plus qu’à subir stoïquement un dérèglement climatique hérité de nos parents ;
2. dans le viseur : nous avons toutes les cartes en main pour écrire ensemble notre avenir et celui des générations futures.
Autre idée reçue : celle de désigner la COP comme la dernière chance pour sauver le climat ; les dirigeants manquent encore d’acuité pour entendre le peuple ou bien – dans les democraties – le peuple n’a pas exprimé assez clairement ses attentes.
Cette dernière chance pour sauver le climat et, derrière lui l’humanité qui a toujours su s’adapter, il est temps de la saisir, samedi lors de la marche pour le climat à 14h sur l’Esplanade, puis au lendemain de la COP26, avec espérance et détermination.