Terres Vivantes en Cévennes

Agrégé courant 2022 le collectif se donne pour objectif d’augmenter la résilience alimentaire en Cévennes en permettant l’installation de paysans et en contribuant à la distribution en circuits courts.

Chronologie non exhaustive

Animé par des personnalités ayant un parcours professionnel agricole abouti et investis dans le syndicalisme et la vie associative locale depuis des décennies tels que Marc et Hervé mais aussi de jeunes en reconversion, le collectif propose des Cafés paysans et des formations ouvertes à tous.

06 novembre 2022
Café paysan à la Maison Mazel de Falguières

15 janvier 2023
Abraham Mazel

30 avril 2023
Lasalle

28 mai 2023
Cantine de solidarité Abraham Mazel
« Assemblée des résistances et initiatives du vivant dans le Gard
Lors de l’assemblée, nous souhaitons discuter des projets dans le Gard
sur lesquels il y a déjà des mobilisations, ancrées ou en construction,
pour voir comment nous pouvons les soutenir collectivement ; Futura Gaïa, forêt de Bessèges, méga bassine vers Barjac, la Borie à Saint du Gard, etc. il y a de nombreuses raisons de se mobiliser ! »


11 juin 2023
Anduze

Projet alimentaire territorial

Partant du constat que le pourcentage de production locale permettant l’alimentation directe est extrêmement faible et que la spéculation foncière profite aux promoteurs immobiliers – ce point touchant aussi les agglomérations et donc la Ville de Nîmes – a été traité lors de la journée du 11 juin dernier ; « Devenez relais « foncier et transmission » et interpellez vos élu.es » qui a réuni une trentaine de personnes autour de l’expertise d’Anne-So de l’ADDEARG et Pascale de Terres de liens au sein de l’espace Pelico d’Anduze.
Ont été présentés entre autres :

  • Le réseau de référents locaux des syndicats d’agriculteurs ; principalement la Conf’30, auprès de la Safer permettant de veiller les possibilités d’achat de terres afin quelles demeurent en cultures ;
  • Les outils numériques Crater et Parcel entretenus par Terre de lien ;
  • Le fonctionnement trés affaibli des Safer et le parcours semé d’embuches de la préemption…

J’ai mentionné la faiblesse de l’état actuel du Projet alimentaire territorial de Nîmes-Métropole et les deux récents appels à projets connus de la Ville de Nîmes :

  • agriculture urbaine dans le cadre de la rénovation labelisée par l’ANRU au Mas de Mingue ;
  • et ; installation sur des anciens vergers semi-intensifs au nord de l’ensemble « incinérateur / méthanisateur » du Mas de Cheylon ;

Ville de Nîmes
Mas de Cheylon/La Deveze

Mas de Mingue ANRU

J’ai enfin présenté les démarches de formation :

  • en résilience alimentaire de Stéphane Linou auprès des élus ;
  • en régénération du sol de Céline Basset.


Ressources

Manifeste pour une autonomie alimentaire locale du Piémont et des Vallées Cévenoles
Réseau Terres Vivantes en Cévennes
terres-vivantes-en-cevennes@riseup.net

« Nous, habitants du Piémont et des vallées Cévenoles, tenons à affirmer notre inquiétude face a la faible capacité d’autonomie alimentaire de notre territoire. Le contexte post Covid, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et climatique n’ont fait qu’aggraver cette situation engagée depuis plusieurs décennies par l’agro-industrie.

En cas de crise majeure, on nous annonce une autonomie de trois jours dans la plupart des grandes métropoles : sommes-nous certains de faire bien mieux dans nos communes pourtant rurales ? D’aprés CRATer (calculateur de résilience alimentaire des territoires) une ville comme Anduze ne couvrirait que 4% de ses besoins alimentaires, Saint Hippolyte 3%, Saint Etienne Vallée Francaise 9%.

Pour aller résolument vers l’autonomie il nous faudrait au moins trois choses : des terres, des paysans et des lieux pour les loger.

Or à ce jour, il devient de plus en plus difficile de permettre l’installation de maraîchers et autres producteurs locaux, impossible de trouver des terres, des lieux d’habitat, pourquoi ?

L’achat de lieux de vie incluant une surface cultivable et une ressource en eau est soumis à la spéculation foncière et devient inabordable pour un paysan. De nombreuses terres et habitations qu’elles soient achetées en tant que résidences secondaires par des plus riches ou par des sociétés agricoles à la recherche d’un profit maximal gèlent nos possibles ressources locales. Le modèle alimentaire industriel et marchand qui nourrit la majeure partie de la population est une machine à produire au moindre coût et sans aucune précaution écologique, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir le système marchand et industriel, à déshumaniser notre rapport au vivant.

Pourtant nous ne sommes pas sans ressources si nous décidons de reprendre l’avenir de nos territoires en main. Nous devons enrayer la disparition des terres agricoles disponibles, faire pousser de nouvelles fermes, installer de nombreux paysannes/paysans.

Le système capitaliste qui nous gouverne organise la misère par l’épuisement et le pillage des ressources alors même qu’il octroie l’abondance au plus petit nombre. Organisons une réelle sobriété choisie en réponse à nos besoins essentiels pour combattre ce système. Nous sortirons de la survie permanente non pas en obéissant aux injonctions de sobriété prônée par le gouvernement, celle du « chacun doit faire sa part » mais en reprenant un pouvoir collectif.

Le chemin que nous devons prendre n’est pas celui de l’individualisme tel qu’imposé par le système libéral. Quand nous sommes seuls et que nos moyens de subsistance nous sont confisqués, nous sommes vulnérables.

Les solutions existent :

Constituer des comités de veille sur les transmissions de terres agricoles, au niveau communal en allant questionner les voisins, l’information est souvent connue, les communes doivent se donner les moyens de préempter les ventes de terres et aussi de réfléchir a la mise en place d’espaces dédiés à l’habitat léger comme le permet la loi.
Les foncières permettent l’achat de terres collectivement pour les mettre à disposition, la loi sur les terres en friche n’est jamais utilisée.
Nous, habitants de ce territoire, en unissant nos volontés collectivement et localement, en retrouvant du sens commun, en nous réappropriant ce qui devrait appartenir à tous, nous construirons le monde de demain. »

Abréviations / Coordonnées

ADDEAR
Association Départementale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural (du Gard)
Créée en 1999 par des paysannes et des paysans soucieux d’ouvrir le monde agricole à ceux qui n’en sont pas issus. L’Addear du Gard défend et accompagne les petites fermes tournées vers l’économie locale et respectueuses de leur environnement. Promouvant L’agriculture paysanne qui permet à un maximum de paysannes et de paysans réparti.e.s sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier, en produisant sur une exploitation à taille humaine une alimentation saine et de qualité, accessible à tous et toutes, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain.
6 bis rue des Gardons
30350 Maruéjols-lès-Gardon
04 66 25 20 19
addearg@wanadoo.fr
https://www.agriculturepaysanne.org/gard

SAFER
Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural

ANRU
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine

PARCEL
Pour une Alimentation Résiliente Citoyenne et Locale

CRATer
Calculateur pour la Résilience Alimentaire des Territoires

AFAUP
L’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle

L’agriculture urbaine

Stéphane Linou
Conseil auprès des élus en tant que Formateur et Consultant, à Résilience et Sécurité et travaille chez Expert associé au Laboratoire Sécurité Défense, à Conservatoire national des arts et métiers et Conseiller en Développement local.
Promeut l’inscription de la résilience alimentaire dans

Céline Basset, La Ferme Blue Soil

Les syndicats agricoles


La Conf
Confédération paysanne
6 bis Rue des Gardons
30350 Maruéjols-lès-Gardon
06 31 13 73 76
conf30@orange.fr
https://gard.confederationpaysanne.fr/

Le MoDEF
Mouvement de défense des exploitants familiaux
https://www.modef.fr/
Gard

La Coordination rurale

La FNSEA

Les Jeunes agriculteurs

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