Depuis quelques années, et plus encore depuis quelques mois, nous assistons à un mouvement de « backlash écologique« , retour de bâton ou retour de manivelle. Ce mouvement international s’accélère encore particulièrement ces dernières semaines, en France. Regardez donc ce que nos parlementaires les plus « conservateurs » (et c’est un doux euphémisme…) ont réussi à détricoter en quelques jours à peine : suppression des ZFE (mal organisées, certes), attaques sur le ZAN (qui nous protège de l’étalement urbain), intensification du nucléaire, menaces sur le solaire et l’éolien, rétablissement des néonicotinoïdes, loi d’exception pour passer l’A69 en force (les politiques désavouent les juges!), menaces sur l’Agence Bio, l’Ademe, l’OFB… N’en jetez plus !!
Dans ce contexte il semble évident qu’il ne faut plus attendre grand-chose de positif pour protéger l’avenir et le Vivant, ni du côté de l’Europe, ni du côté de l’État central. Restent les collectivités territoriales, dont les communes et les intercommunalités. C’est sans doute là que nous devons concentrer nos efforts de plaidoyer et d’activisme, sans pour autant laisser tomber nos justes luttes au plan national et international.
Le débat des précédentes municipales de 2020, avait largement porté sur l’environnement et la nécessaire transition, laquelle se doit d’être « en même temps » [ 😀 ] écologique, énergétique, sociale, démocratique. Le Pacte pour la Transition, à Nîmes comme ailleurs, avait mis l’urgence climatique, le temps long, la coconstruction au centre de la table (article NeT). Les débats de municipales 2026 risque fort, si nous ne faisons pas entendre nos voix, de porter sur la poursuite du détricotage en règle, au niveau local cette fois. Mais, si nous sommes encore une fois au centre du débat, il est sans doute encore possible d’éviter le pire, même s’il semble évident que la forme de notre plaidoyer est appelée à évoluer. (voir La Grande Conversation : Le backlash écologique qui vient : réflexions sur les municipales 2026)
C’est pour cette raison que Nîmes-en-Transition a décidé de porter avec d’autres (dont vous?), le Pacte pour la Transition « à la nîmoise » dans la campagne à venir. Et nous proposons de l’ouvrir largement : une réunion d’élargissement se tiendra ce mercredi 25 juin à 18h30 à La Verrière, 25 rue Porte d’Alès à Nîmes. Qu’on se le dise !
Le 27 juin, même heure, même endroit, Nîmes-en-Transition recevra Philippe Devers, membre des Shifters et ancien fonctionnaire territorial, qui partagera son expérience personnelle et nous aidera à mieux comprendre « Comment s’adresser à des élus ». Ces deux dates sont donc largement complémentaires !