Une programmation éclectique : films, expos, ateliers, sorties découverte… Nîmes-en-Transition fera sa part en animant deux sessions de la Fresque de la Biodiversité.
Les quelques trente personnes et associations qui ont commencé à se rassembler cet hiver, dans la perspective d’un temps fort au moment de la prochaine COP sur le climat, à la fin de l’année, partagent l’idée que la meilleure façon d’affronter le mauvais temps, c’est ensemble.
« Les communs », c’est tout simplement les ressources dont on a besoin pour vivre : l’eau, les services de santé, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat… « Les communs » désignent aussi une façon originale de gérer ces ressources, de façon durable et équitable.
« Si on continue d’une main à écrire «participation» dans tous les discours et de l’autre à détricoter le droit de la participation, on prend les gens pour des idiots et ils s’en rendent compte ; le citizen washing, c’est anti-démocratique. »
L’association Semaine étudiante de l’écologie et de la Solidarité (SEES) vous invite à venir vous exprimer et vous rencontrer entre acteur.ice.s et citoyen.ne.s d’un Nîmes plus solidaire et humain ????
Nous vous invitons à diffuser autour de vous cet évènement !!! A bientôt ???? Alice Mercky, Présidente de la SEES
La dernière synthèse des rapports de la 6e session du GIEC est sortie aujourd’hui. En elle-même, elle ne dit rien que nous ne sachions déjà, mais change peut-être la façon de le dire : en effet il serait plus que temps qu’elle soit entendue…
En avant-première pour les abonnés de Nîmes-en-Transition
On peut se procurer ce rapport en version complète ou « résumé pour décideurs » (36 pages pour ce dernier) ici : https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/ Hélas, comme d’habitude, c’est en anglais et la version FR viendra bien tard (si elle vient…). Et comme d’habitude*, Nîmes-en-Transition va (peut-être) s’atteler à la tâche de la traduction citoyenne. Pour cela un coup de main sera le bienvenu : il y en a pour toutes les compétences : trad en/fr, reprise des diagrammes et schémas, relecture, mise en page… Les volontaires peuvent se manifester : mailto:contact@nimesentransition.org
Ce n’est pas une appli de plus à installer sur votre téléphone, mais un site web. C’est une interface alternative / simplifiée à Brouter.de, avec des profils spécifiques évitant les axes routiers non protégés et intégrant l’usage du VTT (chemins de terre). Ce service est développé et hébergé par l’Atelier des communs {} / Raphaël Jolivet.
Exemple : comment aller de la gare de Nîmes-Centre à celle de Nîmes-Pont-du-Gard ?
Ici le Recyclage qui vous parle ! (en direct de la Ressourcerie Réa-Nîmes, 18 rue des Platanettes à Nîmes)
À l’occasion de MA journée mondiale du samedi 18 mars, je suis touché d’apprendre que vous, mes amis de la Ressourcerie Réa Nîmes, m’avez organisé une fête.
Et que ça va s’informer, agir, bricoler, décorer, etc Vraiment, faut avouer, vous avez bien fait les choses!
Comme plus on est nombreux et plus on rit, voici les informations à faire tourner dans votre entourage, vos réseaux sociaux, votre tonton, votre tata, la voisine qui ne sait toujours pas faire le tri sélectif, et vos petits cousins qui aiment bien participer à des ateliers. La liste n’est évidemment pas exhaustive, vous avez le droit d’être inventifs, N’hésitez pas ! Le programme entier est en image, des fois que ça booste les élans!
Les ateliers sont gratuits mais le nombre de place étant limitée (on n’a toujours pas réussi à pousser les murs), Ressourciens, Ressourciennes, on pense à s’inscrire via le lien????
L’association A.R.B.R.E.S, en partenariat avec l’université de Nîmes, réalise une enquête et souhaite connaître votre avis sur l’intérêt que la végétation nîmoise a pour vous. Pour cela, si vous habitez à Nîmes depuis au moins un an, vos réponses à ce questionnaire sont les bienvenues.
Les réponses à ce questionnaire vous prendront 10 minutes. N’hésitez pas à le diffuser autour de vous., dans vos réseaux, chez vos voisins, vos amis, vos parents, vos enfants.
Il y a bientôt trente ans, la rébellion zapatiste s’est soulevée dans l’État mexicain du Chiapas pour défendre l’autonomie des peuples indigènes, lutter pour la dignité et contre le capitalisme. Sur les terres de leurs ancêtres mayas, récupérées lors du soulèvement, les zapatistes construisent un système d’autogouvernement dans lequel « le peuple dirige et le gouvernement obéit ».
La revue Reporterre se fait régulièrement l’écho des événements qui marquent cette région grande comme l’Occitanie, montrant comment la nature y est protégée, avec ce témoignage issu de l’article du 8 mars 2022 intitulé « Au Chiapas, des milices s’approprient les terres des zapatistes » :
« Nous considérons la terre comme notre mère. C’est grâce à elle que nous mangeons. Tout ce qui est produit ici, c’est la Terre Mère qui nous le donne. C’est pour cela que nous prenons soin d’elle. Nous n’utilisons jamais rien qui puisse blesser la Terre Mère. Nous sommes ses gardiens et gardiennes, elle ne nous appartient pas, elle est notre mère et nous la défendrons toujours. Nous n’avons pas une culture individualiste, notre philosophie, c’est de travailler de manière collective, unis. C’est pour cet idéal que nous sommes là et que nous luttons »
Car le pouvoir néolibéral mexicain conduit de son côté une stratégie de contrinsurrection en imposant une présence militaire importante et en favorisant la multiplication de conflits de territoire, à l’intérieur-même des communautés.
« Faire la paix, c’est mon métier », nous expliquera Isabel Silva dimanche 26 mars à Beaucaire où réside une nombreuse communauté latino-américaine remontée d’Espagne pour cultiver nos vergers, après la crise financière des subprimes en 2008. Au sein de l’association SERAPAZ – Servicios y Asesoría para la Paz (Services et conseil pour la paix), partenaire mexicain du CCFD Terre Solidaire, Isabel Silva œuvre dans le Chiapas à la résolution des conflits et à faire valoir les droits des familles de disparus, enlevés par les groupes paramilitaires.
Vendredi 17 mars à 18h, à la Maison diocésaine, 6 rue Salomon Reinach à Nîmes, Isabel Silva sera déjà en visioconférence avec Jules Girardet, le chargé de mission pour la zone Mésoamérique au CCFD Terre Solidaire.
Cet événement s’inscrit dans la dynamique « Les communs d’abord », dans la perspective de la COP 28 sur le climat, à la fin de l’année.
Nîmes-en-Transition se fixe pour mission de contribuer à relever localement les défis liés à l’effondrement global des conditions de la Vie sur la planète Terre.