La dernière synthèse des rapports de la 6e session du GIEC est sortie aujourd’hui. En elle-même, elle ne dit rien que nous ne sachions déjà, mais change peut-être la façon de le dire : en effet il serait plus que temps qu’elle soit entendue…
En avant-première pour les abonnés de Nîmes-en-Transition
On peut se procurer ce rapport en version complète ou « résumé pour décideurs » (36 pages pour ce dernier) ici : https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/ Hélas, comme d’habitude, c’est en anglais et la version FR viendra bien tard (si elle vient…). Et comme d’habitude*, Nîmes-en-Transition va (peut-être) s’atteler à la tâche de la traduction citoyenne. Pour cela un coup de main sera le bienvenu : il y en a pour toutes les compétences : trad en/fr, reprise des diagrammes et schémas, relecture, mise en page… Les volontaires peuvent se manifester : mailto:contact@nimesentransition.org
Ce n’est pas une appli de plus à installer sur votre téléphone, mais un site web. C’est une interface alternative / simplifiée à Brouter.de, avec des profils spécifiques évitant les axes routiers non protégés et intégrant l’usage du VTT (chemins de terre). Ce service est développé et hébergé par l’Atelier des communs {} / Raphaël Jolivet.
Exemple : comment aller de la gare de Nîmes-Centre à celle de Nîmes-Pont-du-Gard ?
Ici le Recyclage qui vous parle ! (en direct de la Ressourcerie Réa-Nîmes, 18 rue des Platanettes à Nîmes)
À l’occasion de MA journée mondiale du samedi 18 mars, je suis touché d’apprendre que vous, mes amis de la Ressourcerie Réa Nîmes, m’avez organisé une fête.
Et que ça va s’informer, agir, bricoler, décorer, etc Vraiment, faut avouer, vous avez bien fait les choses!
Comme plus on est nombreux et plus on rit, voici les informations à faire tourner dans votre entourage, vos réseaux sociaux, votre tonton, votre tata, la voisine qui ne sait toujours pas faire le tri sélectif, et vos petits cousins qui aiment bien participer à des ateliers. La liste n’est évidemment pas exhaustive, vous avez le droit d’être inventifs, N’hésitez pas ! Le programme entier est en image, des fois que ça booste les élans!
Les ateliers sont gratuits mais le nombre de place étant limitée (on n’a toujours pas réussi à pousser les murs), Ressourciens, Ressourciennes, on pense à s’inscrire via le lien????
L’association A.R.B.R.E.S, en partenariat avec l’université de Nîmes, réalise une enquête et souhaite connaître votre avis sur l’intérêt que la végétation nîmoise a pour vous. Pour cela, si vous habitez à Nîmes depuis au moins un an, vos réponses à ce questionnaire sont les bienvenues.
Les réponses à ce questionnaire vous prendront 10 minutes. N’hésitez pas à le diffuser autour de vous., dans vos réseaux, chez vos voisins, vos amis, vos parents, vos enfants.
Il y a bientôt trente ans, la rébellion zapatiste s’est soulevée dans l’État mexicain du Chiapas pour défendre l’autonomie des peuples indigènes, lutter pour la dignité et contre le capitalisme. Sur les terres de leurs ancêtres mayas, récupérées lors du soulèvement, les zapatistes construisent un système d’autogouvernement dans lequel « le peuple dirige et le gouvernement obéit ».
La revue Reporterre se fait régulièrement l’écho des événements qui marquent cette région grande comme l’Occitanie, montrant comment la nature y est protégée, avec ce témoignage issu de l’article du 8 mars 2022 intitulé « Au Chiapas, des milices s’approprient les terres des zapatistes » :
« Nous considérons la terre comme notre mère. C’est grâce à elle que nous mangeons. Tout ce qui est produit ici, c’est la Terre Mère qui nous le donne. C’est pour cela que nous prenons soin d’elle. Nous n’utilisons jamais rien qui puisse blesser la Terre Mère. Nous sommes ses gardiens et gardiennes, elle ne nous appartient pas, elle est notre mère et nous la défendrons toujours. Nous n’avons pas une culture individualiste, notre philosophie, c’est de travailler de manière collective, unis. C’est pour cet idéal que nous sommes là et que nous luttons »
Car le pouvoir néolibéral mexicain conduit de son côté une stratégie de contrinsurrection en imposant une présence militaire importante et en favorisant la multiplication de conflits de territoire, à l’intérieur-même des communautés.
« Faire la paix, c’est mon métier », nous expliquera Isabel Silva dimanche 26 mars à Beaucaire où réside une nombreuse communauté latino-américaine remontée d’Espagne pour cultiver nos vergers, après la crise financière des subprimes en 2008. Au sein de l’association SERAPAZ – Servicios y Asesoría para la Paz (Services et conseil pour la paix), partenaire mexicain du CCFD Terre Solidaire, Isabel Silva œuvre dans le Chiapas à la résolution des conflits et à faire valoir les droits des familles de disparus, enlevés par les groupes paramilitaires.
Vendredi 17 mars à 18h, à la Maison diocésaine, 6 rue Salomon Reinach à Nîmes, Isabel Silva sera déjà en visioconférence avec Jules Girardet, le chargé de mission pour la zone Mésoamérique au CCFD Terre Solidaire.
Encore 9 jours pour participer à l’enquête publique sur le CONim (Contournement Ouest de Nîmes). Vous pouvez le faire soit en rendant visite au commissaire enquêteur lors de ses permanences, soit en ligne.
Petit défi :
Saurez-vous retrouver parmi ces 35 arguments d’opposition au projet celui qui a été fourni par une personne se déclarant favorable au projet ? Comme quoi, nous n’avons pas toustes la même vision d’un monde désirable… Vos réponses : mailto:contact@nimesentransition.org
En ces temps de foisonnement des enquêtes publiques concernant des projets potentiellement structurants pour le territoire (CoNim, Marché-Gare,…), en plus de vous encourager (malgré tout…) à participer à ces enquêtes, nous ne pouvons que vous recommander la lecture du dernier livre de Frédéric Graber : Inutilité publique, Histoire d’une culture politique française.
Les grands projets d’infrastructures constituent l’un des repoussoirs par excellence des mouvements écologistes. Dénoncés comme « inutiles et imposés », ces projets font l’objet de multiples résistances. Pourtant, la notion d’utilité publique est au cœur de leur légitimation par les pouvoirs publics français. Car aux yeux de l’administration, l’utilité publique ne renvoie pas à l’idée générale de bien commun, mais prend un sens bien plus spécifique : c’est un principe au nom duquel il est juridiquement possible de transformer l’état du monde – y compris si certaines populations doivent en subir les conséquences. Et la conformité ou non d’un projet à ce principe résulte d’une procédure administrative aussi précise que méconnue : l’enquête publique, mise en scène par excellence du consentement.
Par arrêté préfectoral n° 30-2022-12-28-00001 du 28 décembre 2022, une enquête publique dans le cadre du projet de contournement Ouest de Nîmes sur le territoire des communes de Nîmes, Milhaud et Caveirac est ouverte durant 32 jours consécutifs, du lundi 6 février 2023 à 9 heures au jeudi 9 mars 2023 inclus à 17h00. Cette enquête publique est préalable :
Le nouveau Cercle d’Animation de Nîmes-en-Transition vous souhaite une belle année 2023 et vous invite à prendre part aux diverses manifestations qui sont d’ores et déjà dans les tuyaux
Rencontre conviviale Nîmes-en-Transition
En 2022, le Collectif Nîmes-en-Transition s’est finalement fondu, à l’issue d’un long processus dans l’association AssoNeT. Maintenant il est temps de rassembler à nouveau associations, collectifs ainsi que toutes les bonnes volontés qui se reconnaissent dans la Charte de NeT (les adhésions sont désormais ouvertes aux adhérents à titre individuel). Dans cet esprit nous vous invitons à la prochaine rencontre de l’AssoNeT qui se tiendra le samedi 21 janvier de 10h à 12h à la Verrière, 25 rue Porte d’Alès, suivie d’un apéritif dînatoire partagé « sorti du sac »
Nîmes-en-Transition se fixe pour mission de contribuer à relever localement les défis liés à l’effondrement global des conditions de la Vie sur la planète Terre.