Deux tempêtes, Ciaran et Domingos, viennent de traverser une partie de la France, et quelques autres pays d’Europe. Les alertes inondations se sont multipliées. Une partie des Hauts-de-France est encore sous l’eau… Les assurances couvrent les dégâts par une « garantie catastrophes naturelles« .
Naturelles ? vous avez dit « naturelles »… Mais est-ce bien le cas ?

Le Réseau Action Climat dit que ces épisodes « constituent l’un des principaux risques liés au changement climatique qui menacent la France. S’il n’est pour le moment pas possible d’établir un lien direct entre l’épisode actuel et le dérèglement du climat, une chose est certaine : plus le réchauffement est élevé, plus des événements extrêmes de ce genre sont susceptibles de se reproduire. »
Donc la preuve incontestable, scientifique, du lien direct n’est pas facile à établir et ça prendra sans doute encore pas mal de temps. Mais on sait bien que les choses sont liées, comme le glyphosate et le cancer…

Quand on lance un boomerang et qu’on le reprend dans la figure, on ne vient pas ensuite accuser les arbres (ou des singes) de nous avoir jeté un morceau de bois au visage !

Albert Camus disait : « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde« . En nommant ces calamités « catastrophes naturelles » on ajoute manifestement au malheur du monde. On devrait les nommer « catastrophes climatiques« . Ce qu’elles sont (même si la preuve irréfutable manque, oui…oui..). Et ainsi qualifiées, leurs conséquences pourraient toujours être indemnisées, mais par un autre fonds auquel les pétroliers, par exemple, pourraient largement contribuer…

Pour en savoir plus sur les conséquences en France du changement climatique, voir le dossier (en constante évolution) du réseau Action Climat : https://reseauactionclimat.org/quels-sont-les-impacts-du-changement-climatique-en-france/