En novembre dernier, nous vous invitions à participer à la consultation publique (obligatoire) en vue de la mise en œuvre de la ZFE-m à Nîmes. Cette consultation qui se terminait le 1er décembre, a reçu 60 contributions seulement, dont une bonne part n’avaient que faire de l’intérêt général, hélas.
Le site de la consultation précisait que la synthèse de la consultation serait publiée « à partir de début 2025 », alors que la ZFE s’applique (de façon inopérante, certes) depuis le 1er janvier. C’est un peu la charrue avant les bœufs.
Le plus inquiétant, c’est qu’à cette heure, la synthèse n’est toujours pas publiée, et certainement même pas faite. Faut-il voir là un indice de l’intérêt porté à la santé respiratoire des nîmois·es par l’équipe municipale. Ou celle-ci mise-t-elle, comme nous l’avions écrit dans une contribution à l’enquête, sur une possible annulation du dispositif par une Assemblée nationale toujours plus populiste et irresponsable ?
Rappelons simplement que les maladies respiratoires liées à la pollution c’est 40.000 morts par an en France, dont 17.000 directement attribuables aux particules fines et aux NOx. Si ces décès étaient visibles, comme les accidents de la route par exemple, il y a fort à parier que les pouvoirs publics agiraient, sous la pression de l’opinion publique.