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Encore 9 jours pour participer à l’enquête publique sur le CONim (Contournement Ouest de Nîmes). Vous pouvez le faire soit en rendant visite au commissaire enquêteur lors de ses permanences, soit en ligne.

Petit défi :

Saurez-vous retrouver parmi ces 35 arguments d’opposition au projet celui qui a été fourni par une personne se déclarant favorable au projet ? Comme quoi, nous n’avons pas toustes la même vision d’un monde désirable…
Vos réponses : mailto:contact@nimesentransition.org

Permanences et dossier en ligne :

  • Lundi 6 mars 2023
    Mairie de Caveirac, 16h00 – 19h00
  • Mardi 7 mars 2023
    Mairie de Milhaud, 16h00 – 19h00
  • Jeudi 9 mars 2023
    Mairie de Nîmes Services Techniques avenue Bompart, 14h00 – 17h00

Le dossier en ligne : http://www.contournement-ouest-nimes.fr/enquete-publique/consultez-le-dossier-d-enquete-publique-207.html
Lien pour contributions en ligne : https://www.registre-dematerialise.fr/4380/contribuez

Les 35 propositions :

Toutes ces propositions sont tirées du registre d’enquête, sans exception.

  1. L’aménagement de la nationale 106 serait moins coûteux et moins impactant pour les habitants et moins dommageable pour la biodiversité et la protection de la zone naturelle et de la garrigue .
  2. Je suis totalement opposée au projet de contournement ouest pour les raisons suivantes :
    – questions écologiques : destruction de la faune et de la flore, destruction sauvage de la nature etc.
    – augmentation de la circulation, de la pollution.
    – toutes les autres raisons évoquées par l’association Caveirac Vaunage (financières, démocratiques et humaines)
  3. Il ne faut pas aller au bout de ce projet sans avoir exploré toutes les autres sources, création de ponts, accélération du développement des transport doux (tram train de la Vaunage) … si moins de gens partent de chez eux avec leurs voitures il y aura moins de voitures à Nîmes. Essayons de réduire le nombre de voitures au lieu de tenter de gérer les flots de voitures en encourageant les gens à prendre ces nouvelles voies.
  4. Ce projet, imaginé à une époque très ancienne, est en contradiction flagrante avec les enjeux environnementaux actuels car il va encore réduite le volume des surfaces non construites dans un environnement fréquemment sujet aux inondations et il va favoriser le développement de la circulation routière alors que les moteurs thermiques vont demeurer pour longtemps encore majoritaires, accentuant ainsi la pollution.
  5. La destruction de la garrigue et l’artificialisation des sols sur plus de 160 hectares va causer des dégâts irréversibles. Le Gard est un département du sud de la France dans lequel les phénomènes climatiques sont de plus en plus violents.
  6. La création de nouvelles voies de circulation ne fait qu’amener du trafic supplémentaire et cela modifie les habitudes de vie. Ce trafic induit (grosso-modo, plus il y a de routes et plus on roule) finit par saturer les voies nouvelles et c’est une course sans fin.
  7. A moyen et long terme (le projet ne se projette qu’en 2028), il a été démontré que le niveau de congestion revient toujours aux niveaux avant nouvelle infrastructure, puis continue de se dégrader. L’offre de transport induit la demande, vouant les politiques axées sur le développement de l’offre routière à l’échec.
  8. Construire un tel contournement avec pour objectif de relier Alès à l’autoroute de Nîmes pour désengorger la N106 est complètement inutile. De plus, l’impact sur la faune et la flore sera considérable, sans parler des nuisances sonores et visuelles pour bon nombre de riverains.
    Allez, arrêtez tout, sortez de vos bureaux, montez en voiture avec les travailleurs qui perdent leur temps dans la circulation chaque jours, ce sont eux qui auront les meilleurs propositions à vous faire
  9. Les concepteurs ne mesurent pas l’ampleur des conséquences , catastrophiques pour la faune, la flore, les paysages et l’activité humaine du secteur.
    Nous serions favorables aux deux carrefours surélevés, au Tram’train qui serait une excellente alternative, convivial et sûr, à la fréquence accrue des bus ou navettes, aux parkings de «  délestage » et à la voie verte entre Caveirac et Nîmes. Tout cela à moindre coût.
  10. Il est inconcevable que cette déviation soit faite pour tout un tas de raisons.
    Écologie , apport de nuisance sonore , destruction de notre garrigue . Accélération de l intensité du flux routier sur la C.D.I. 40. Dépense excessive de l argent public .
    Il serait souhaitable de re tracer la voie verte qui va jusqu’à Sommières et utiliser l ancienne voie ferré pour installer un transport Bustrain gratuit qui fluidifierait le trafic routier.
    Quant à la N 106 qui dessert la région Alésienne il a été étudié et proposé, deux ponts routier qui pour un moindre coup résoudrait les perturbations routières aux heures d affluence.
  11. Privilégions les transports en commun, aménageons les carrefours existants avec des trémies et des ponts, cela coûtera moins cher que ce projet obsolète datant du 20ème siècle. Le génie civil a d’autres solutions.
  12. Le dossier de consultation comporte un certain nombre d’omissions
    particulièrement regrettables dans une consultation publique. De nouveaux lotissements
    voisins par exemple, limitrophes au projet, ne figurent pas dans le plan général
  13. Construire cette déviation va nécessiter de massacrer des hectares de garrigue ou de champ. Les nuisances seront toujours présentes mais elles seront reportées vers les habitants de Caveirac et Milhaud !
    Il serait plus pertinent et bien moins coûteux d’aménager le carrefour de la 106 avec l’avenue G. Dayan et le rond-point entre la 106, la 113 et l’A9.
  14. Comment en 2023 peut-on encore envisager de détruire des espaces naturels pour y construire une route. Stop pensons aux générations futures laissons-leurs en périphérie de Nîmes un reste de Garrigue préservée avec le peu de faune , flore qui y survivent
    Sans compter le coût pharaonique de ce projet en terme de réchauffement climatique et ce au-delà de la seule dimension financière
    Soyons cohérent dans nos politiques d’aménagement du territoire
  15. Les maires des communes de la Vaunage sont obsédés par l’augmentation de la population de leurs villages sans se soucier des aménagements routiers.
    La déviation 2×2 ne ferait qu’augmenter ce trafic routier.
  16. La création d’une nouvelle infrastructure routière est largement en contradiction avec l’urgence climatique et les objectifs réglementaires auxquels la France et les collectivités sont soumis.
    − Cela consomme de la ressource financière au détriment des autres besoins,
    − Cela incite encore et encore à la mobilité individuelle carbonée,
    − Cela impacte l’écosystème animal et végétal très fragile de la garrigue
    − Cela va inciter les collectivités à urbaniser largement l’espace naturel de la garrigue
  17. On nous demande le respect de la nature, de la flore, des animaux, on investi pour l’avenir et ce projet détruit patrimoine rural, flore ou animaux endémiques, qualité de l’air avec pollution accrue de tout l’ouest de Nîmes, travaux de longue durée à fort impact dégradant …
  18. Il est temps d’arrêter les artificialisations et de prendre le tournant du changement de modalités de transport pour préserver notre environnement, humain, économique et climatique !
    – Plus de routes/autoroutes induisent irrémédiablement plus de circulation, point de départ du cercle vicieux « plus d’auto et camions (surtout) donc besoin de plus de routes ….. »
    – Il faut développer des petites villes autonomes, se fournissant en produits agricoles en circuits courts, fournissant tous les services de proximité (éducation, santé, administration, commerces, ….)
  19. Arrêtez d’urbaniser, vite, maintenant ! Encore une rocade, encore des terres sous le bitume, c’est la fuite en avant, malgré la loi Climat et résilience qui impose à moyen terme une forte désintoxication du béton. S’il y a des embouteillages, peut-être est-ce parce qu’il y a trop de voitures ? Il est temps de repenser les mobilités, et de prendre au sérieux l’urgence de la sobriété.
  20. Ce projet va massacrer la garrigue. Avant de détruite 165 hectares pour les remplacer
    par du bitume, Il serait bien d’étudier des solutions alternatives.
    Ce projet est complémentent dépassé ! A l’heure où l’on se doit de préserver la nature
    Comment peut-on sortir des cartons un projet vieux de 20 ou 30 ans ? en totale contradiction avec les enjeux climatiques actuels ?
    Nous le savons : Plus de routes = plus de véhicules= plus de pollutions
  21. Pourquoi s’obstiner sur ce projet au coût élevé sans étudier les propositions alternatives, au coût bien moins élevé et beaucoup plus soucieuses de l’environnement ?
    Des solutions sont proposées pour améliorer la RN106, pourquoi ne pas les étudier.
  22. Il faut absolument créer un couloir de bus tout le long de la D40 pour inciter les gens à prendre le bus et désengorger le trafic
    La circulation aux heures de pointe est devenue infernale du Mac Donald à Langlade alors avec le contournement ça va être dantesque. Il faut prolonger la voie verte jusqu à Nîmes c est une priorité
  23. Au delà de l’impact direct du projet et de la destruction des espaces naturels, continuer à bituminer encourage toujours plus l’usage des moyens de transports individuels polluants comme la voiture. À la place je suis en faveur du développement des transports en commun et des mobilités douces (pistes cyclables) qui sont décarbonnées.
  24. Ce contournement permettra d’encourager les Alésiens d’aller travailler plus loin, que ce soit sur Nîmes ou la région de Montpellier.
  25. Avant de vouloir faire une nouvelle route, il me semble plus judicieux de développer les transports en commun et les pistes cyclables sécurisées. Cela participera déjà à la réduction de la circulation sur cet axe.
  26. Nous avons déjà le périphérique Ouest, il suffirait de l’aménager. Comme cela était prévu à l’origine, mais cela n’a pas été effectué faute de crédits. En reprendre l’étude serait une bonne chose. Pourquoi aller construire d’autres routes ? Massacrer la Garrigue, dépenser des sommes folles. Le fiasco de la gare Nîmes/Pont du Gard devrait faire réfléchir les décideurs ! Après, il ne faudra pas dire  » c’était une erreur. »
  27. Ce projet est complètement d’un autre âge.
    A l’heure où l’on nous parle : Écologie, environnement, cop 21, réchauffement climatique etc……
    Je me demande comment peut on envisager un tel projet ?
    Nocif pour la biodiversité, nocif pour le climat, nocif pour la flore.
    Que l’on ne vienne plus nous parler d’enjeux climatiques.
    Il faut arrêter le « bitume- roi » et chercher des solutions moins dévastatrices pour notre environnement. Aménageons les structures existantes avant de se lancer dans d’autres constructions.
  28. Pas question de voir la circulation excessive de la route d’Alès venir augmenter le flux de la RD40. Nos élus n’avaient qu’à anticiper cette situation et arrêter de construire à tout va.
    STOP aux constructions dans la Vaunage. Les maires irresponsables doivent arrêter cette gabegie.
  29. Il y a un très gros impact environnemental entre la dégradation de la garrigue, la pollution atmosphérique, les nuisances sonores.
    Je pense qu’il serait largement préférable de commencer par faire une vraie étude sur la possibilité d’aménager autrement les axes existants au niveau du CHU de Carremeau et des sorties d’autoroute. Il est également à envisager des parkings de covoiturage aux entrées de la ville et faciliter l’accès au transport en commun pour éviter un engorgement des véhicules dans la ville de Nîmes
  30. C’est un désastre écologique qu’une telle construction va entraîner : une perte considérable de forêts, de pelouses, des terres agricoles, une altération de zones protégées et d’intérêt écologique sans parler de la destruction des habitats d’espèces protégées. Tout aussi grave, il va y avoir la modification de cours d’eau et de la topographie, sans parler des nuisances sonores et des pollutions que le chantier et la liaison routière vont engendrer. Tout ceci, juste pour fluidifier la circulation et améliorer l’économie du secteur… À l’heure où il nous faut freiner notre désir de croissance suicidaire et s’orienter davantage vers une transition à plusieurs niveaux et viser un mode de vie plus sobre, je suis contre la folle poursuite du tout béton. Je suis contre ce projet.
  31. En 2023 je trouve ce projet en totale incohérence avec le monde actuel. On nous parle d’écologie , de respect de l’environnement et de maîtrise de budget , ce projet est tout sauf ça
  32. Je pense qu’avant de réaliser le contournement qui aura un impact écologique certain et fera décupler les risques d’incendies, des travaux d’améliorations des 6 carrefours situés sur la commune de Nîmes permettraient de répondre aux besoins des automobilistes pour les 30 prochaines années.
  33. Je viens vous expliquer mon mécontentement en effet , vous avez fait voter une loi il y a trois ans pour la conservation de la garrigue et maintenant vous faites construire une 2×2 voies. Expliquez moi votre choix, de détruire cette même garrigue en même temps que la faune et la flore.
  34. A l’heure où l’on parle de réchauffement climatique, ou la ville de Nîmes stigmatise des températures sans cesse en hausse, pourquoi dégrader la garrigue ? Il est honteux de détruire cette nature que l’on doit protéger si on souhaite lutter effectivement contre le réchauffement climatique.
  35. « Nos émissions de CO2 baissent. Mais pas assez vite. Pour réussir, il nous faut doubler nos efforts. Ce sera difficile, mais ensemble nous en sommes capables. »
    Propos du président de la République du 28 janvier 2023 (site Twitter du gouvernement) en totale contradiction avec ce projet de contournement qui va :
    – inciter à toujours plus utiliser et dépendre de la voiture individuelle
    – dénaturer un magnifique paysage de garrigues
    – aggraver nos émissions de CO2 sans résoudre les difficultés d’accès au centre ville.
    A titre d’exemple, la valorisation de la ligne SNCF d’Alès avec ses multiples gares, serait un investissement autrement pertinent pour aider à lutter contre le réchauffement climatique et améliorer notre vie quotidienne.

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